Perte de cheveux en automne : est-ce normal ou inquiétant ?
Chaque année, les coiffeurs observent une hausse des consultations liées à la chute de cheveux dès le mois d’octobre. La perte de cheveux en automne revient comme un marronnier capillaire. Mais derrière les inquiétudes des clients, il y a des explications biologiques et des conseils à transmettre avec clarté.
Comprendre le phénomène saisonnier
La chute de cheveux en automne touche une large partie de la population, hommes et femmes confondus. Elle s’explique par le cycle naturel du cheveu. Après l’été, les follicules entrent en phase de repos, appelée phase télogène. Les cheveux qui ont poussé pendant les mois ensoleillés se détachent progressivement.
Ce phénomène est temporaire. Il ne traduit pas une pathologie. En moyenne, une personne perd entre 50 et 100 cheveux par jour. En automne, ce chiffre peut doubler. Le cuir chevelu se régule, il élimine les cheveux en fin de vie pour relancer une nouvelle pousse.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Les coiffeurs doivent rassurer sans banaliser. Si la chute dure plus de trois mois, si elle s’accompagne de zones dégarnies ou de cheveux qui deviennent plus fins, il faut orienter vers un dermatologue. Une chute persistante peut révéler un déséquilibre hormonal, une carence ou un stress chronique.
Le rôle du coiffeur ne consiste pas à poser un diagnostic, mais à observer et à orienter. Une cliente qui évoque une perte inhabituelle doit être écoutée. Un homme qui remarque une densité réduite sur les tempes ou la tonsure mérite un suivi.

Adapter le discours en salon
La saison automnale est propice aux échanges. Les clients sont plus attentifs à leur apparence. Le coiffeur peut aborder le sujet avec tact, en posant des questions simples : «Vous avez remarqué plus de cheveux sur votre brosse ? » ou « Vous sentez votre cuir chevelu plus sensible ? »
Ce dialogue permet d’identifier les profils à risque. Les femmes qui ont accouché récemment, les personnes sous traitement, ou celles qui ont vécu un stress intense sont plus exposées. Le coiffeur devient alors un relais d’information, pas un prescripteur.
Conseils pratiques à transmettre
Les clients attendent des solutions concrètes. Voici les recommandations à partager :
- Laver les cheveux avec un shampoing doux, adapté au cuir chevelu sensible.
- Espacer les lavages pour éviter de stimuler la chute.
- Masser le cuir chevelu pour relancer la microcirculation.
- Éviter les coiffures trop serrées qui fragilisent la racine.
- Privilégier les brosses souples en poils naturels.
- Proposer une cure de compléments alimentaires ciblés (zinc, fer, biotine).
- Réduire l’usage de chaleur (lisseur, sèche-cheveux trop chaud).
- Encourager une alimentation riche en protéines et en acides gras.
Ces gestes simples renforcent la fibre et accompagnent la repousse.
Perte de cheveux en automne : quel rôle pour le coiffeur ?
Le coiffeur ne soigne pas, mais il observe. Il voit le cuir chevelu, touche la densité et suit l’évolution. Viennent ensuite les soins en cabine, comme des massages stimulants ou des bains d’huiles végétales. Il peut aussi ajuster la coupe pour masquer les zones moins fournies.
Une frange légère, un dégradé bien placé ou un volume repositionné peuvent redonner confiance. Le coiffeur devient alors un allié esthétique et psychologique.

Répondre aux demandes en salon dès maintenant
La perte de cheveux en automne est bien présente. Les clients arrivent avec des questions précises, parfois des inquiétudes. Ils veulent comprendre ce qui leur arrive, trouver des solutions concrètes, repartir rassurés. Le coiffeur doit être prêt à répondre, à orienter, à proposer.
L’équipe doit connaître les soins adaptés, les gestes à recommander, les signes à surveiller. Mettre en avant les gammes ciblées, proposer des massages stimulants ou des coupes qui redonnent du volume, tout cela valorise le savoir-faire du salon. Le client ne cherche pas un discours commercial, il attend une réponse adaptée à sa situation.
Repenser la relation client
La chute de cheveux touche l’image de soi. Elle peut générer de l’anxiété. Le coiffeur doit accueillir cette émotion sans jugement. Il peut proposer un suivi, noter les évolutions, créer un rendez-vous dédié.
Ce lien renforce la fidélité. Le client se sent écouté et accompagné. Il revient, il parle du salon, il le recommande. La perte de cheveux en automne devient alors une opportunité de renforcer la relation, pas un obstacle.
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