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Les actus Coiffure

Pour devenir coiffeur freelance, il faut comprendre les enjeux d’une activité indépendante et se préparer à gérer à la fois créativité et organisation. La formation joue un rôle clé pour acquérir les bonnes méthodes et gagner en confiance avant de se lancer. Culture Coiffure propose des cours de coiffure en ligne qui accompagnent les professionnels dans cette étape.

 

La qualification professionnelle pour devenir coiffeur freelance

En France, exercer en tant que coiffeur freelance exige des diplômes reconnus et des compétences solides.

CAP Métiers de la Coiffure : la base légale et technique

Depuis la réforme de 2019, le CAP Métiers de la Coiffure a remplacé l’ancien CAP Coiffure. Le programme a été modernisé pour coller aux réalités du métier. En 2025, il intègre des modules sur le conseil client, la gestion de l’activité et l’usage des outils numériques, comme la prise de rendez-vous en ligne. Des compétences précieuses pour devenir coiffeur freelance et travailler en autonomie.

Vous pouvez obtenir le CAP en formation initiale, en apprentissage ou par validation des acquis de l’expérience (VAE). Ce diplôme vous permet de vous inscrire à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, une étape obligatoire pour déclarer votre activité. Il constitue la base légale pour exercer en freelance, et un vrai tremplin pour démarrer avec sérieux.

BP et BM Coiffure : des diplômes pour aller plus loin

Le Brevet Professionnel (BP) et le Brevet de Maîtrise (BM) ne sont pas indispensables pour devenir coiffeur freelance. Mais ils vous permettent de structurer votre activité, de gérer une équipe ou de viser des prestations plus complexes. Ces diplômes renforcent votre posture professionnelle et votre capacité à évoluer.

Le BP est accessible après le CAP et deux ans d’expérience. Il vous forme à la gestion d’un salon, à l’organisation du travail et au conseil client. Le BM, de niveau Bac+2, vous prépare à diriger une entreprise artisanale. Il est moins courant chez les freelances, mais utile si vous souhaitez créer votre marque ou encadrer des apprentis. Ces diplômes ouvrent également l’accès à des aides et à des réseaux professionnels.

L’alternative : trois ans d’expérience professionnelle

Si vous n’avez pas de diplôme, vous pouvez tout de même devenir coiffeur freelance. La loi vous autorise à exercer si vous justifiez d’au moins trois années d’activité professionnelle dans le secteur. Cela peut inclure du travail en salon, en indépendant, ou dans des contextes variés, à condition que l’activité soit déclarée et traçable.

La Chambre des Métiers et de l’Artisanat examine les preuves formelles : certificats de travail, contrats, bulletins de salaire, déclarations URSSAF ou documents d’immatriculation. Les éléments numériques comme les portfolios clients ou les avis en ligne peuvent appuyer votre dossier, mais ne le remplacent pas. Si votre expérience a été acquise dans un autre pays de l’Union Européenne, elle peut être reconnue en France, sous réserve d’une validation administrative. Vous devez alors suivre la procédure prévue par la directive européenne sur les qualifications professionnelles.

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© Culture Coiffure - Canva

Devenir coiffeur freelance : choisir votre statut juridique

Choisir le bon statut juridique pour devenir coiffeur freelance détermine le cadre de l’activité, les obligations fiscales et sociales, ainsi que la gestion des revenus. Le statut influence directement la stabilité et l’évolution du projet professionnel.

La micro-entreprise (ex auto-entrepreneur)

C’est le statut préféré de ceux qui débutent pour devenir coiffeur freelance. Il séduit par sa simplicité : création rapide, démarches allégées, comptabilité minimale. Vous payez des cotisations uniquement sur ce que vous encaissez, sans avancer des sommes inutiles quand les clients se font rares.

En revanche, la liberté a ses limites. Le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser environ 77 700 € par an pour les prestations de coiffure. Les charges réelles ne se déduisent pas : produits, essence, matériel… tout sort directement de votre poche. Le régime reste idéal pour tester son activité, travailler à domicile ou compléter un autre revenu sans crouler sous l’administratif.

L’entreprise individuelle (EI)

L’EI attire ceux qui veulent passer la vitesse supérieure. Depuis 2022, elle protège mieux le patrimoine personnel et ne fixe aucun plafond de chiffre d’affaires. Les charges réelles se déduisent, un atout majeur si vous investissez dans du matériel, un véhicule ou des produits professionnels.

Mais la contrepartie, c’est une gestion plus lourde. Une comptabilité complète devient obligatoire, avec parfois l’aide d’un expert-comptable. Les cotisations sociales se calculent sur le bénéfice, pas sur le chiffre d’affaires : une bonne nouvelle quand les débuts sont lents, moins drôle quand le carnet de rendez-vous déborde.

La société unipersonnelle (EURL ou SASU)

Une marche au-dessus pour ceux qui rêvent grand. Ces structures conviennent aux coiffeurs qui envisagent d’embaucher, d’ouvrir un salon ou de développer une marque. Elles protègent efficacement le patrimoine personnel et permettent de mieux organiser la rémunération.

  • EURL : le gérant est travailleur non salarié, donc moins taxé mais avec une couverture sociale limitée.
  • SASU : le président dépend du régime général, plus protecteur mais plus coûteux.

La création demande plus de rigueur : statuts à rédiger, capital à déposer, formalités à gérer. En échange, vous gagnez une image plus professionnelle et des perspectives solides à long terme.

À ne pas négliger

Quelle que soit la forme choisie, l’activité de coiffure reste artisanale. L’immatriculation au Répertoire des Métiers via le Guichet Unique de l’INPI est donc indispensable pour démarrer dans les règles. Une formalité souvent redoutée, mais essentielle pour devenir coiffeur freelance dans les meilleures conditions.

bien s'équiper pour devenir coiffeur freelance
© Culture Coiffure - Canva

Bien s’équiper pour devenir coiffeur freelance

En freelance, vous ne pouvez pas compter sur le matériel du client. Vous devez transporter votre propre équipement, comme un artisan mobile. Le matériel professionnel reste le pilier de votre crédibilité. L’investissement de départ peut sembler élevé, mais il évite bien des imprévus et inspire confiance à vos clients.

Les outils doivent être solides, fiables et adaptés à chaque prestation. En 2025, les coiffeurs à domicile utilisent souvent des lave-têtes portables, des mallettes rigides et du matériel technique complet. Le sèche-cheveux qui lâche en pleine coupe ou la serviette mal lavée peut ruiner une séance. Mieux vaut anticiper que bricoler.

À prévoir dans votre kit de base :

  • Ciseaux, rasoirs, peignes et brosses professionnels.
  • Sèche-cheveux puissant et léger, lisseur, fer à boucler.
  • Bols, pinceaux, pinces et feuilles d’aluminium.
  • Serviettes propres, peignoirs lavés, lave-tête portable et mallette rigide.

Un matériel complet et bien entretenu reste votre meilleur atout sur le terrain.

Hygiène et sécurité : les réflexes à adopter

Travailler en freelance exige la même rigueur qu’en salon. Chaque client mérite un environnement propre et professionnel. Désinfectez le matériel après chaque prestation, changez les serviettes, portez des gants pour les colorations et lavez-vous les mains avant et après chaque rendez-vous.

Ramassez les cheveux coupés, éliminez les déchets souillés immédiatement. Ces gestes simples inspirent confiance et montrent votre sérieux. Même à domicile, le client recherche un cadre rassurant. Gardez à portée la liste de vos tarifs et la composition des produits utilisés. La transparence reste une obligation, quel que soit le lieu.

Produits techniques : ce que vous pouvez utiliser

L’usage des produits chimiques comme les permanentes ou les défrisages à base d’acide thioglycolique est encadré. Vous pouvez les appliquer avec un CAP Métiers de la Coiffure ou un diplôme équivalent. Le BP ou le BM ne sont pas nécessaires pour ces prestations.

Des restrictions existent selon la concentration du produit. Au-delà de 8 % pour les permanentes ou 11 % pour les défrisages, respectez des règles précises : bonne aération, gants adaptés, nettoyage complet du poste. Ces précautions protègent le client et le professionnel. Travailler dans les règles reste le meilleur moyen d’être crédible.

Assurance et mobilité : les démarches à prévoir

L’assurance Responsabilité Civile Professionnelle reste indispensable. Elle couvre les dommages causés chez le client : allergie, brûlure, objet cassé ou tache sur un meuble. En 2025, elle fait partie des obligations pour toute activité artisanale déclarée.

La carte d’artisan ambulant s’impose uniquement si vous exercez hors de votre commune ou sur la voie publique. Si vous restez dans votre zone habituelle, vous pouvez travailler librement. En cas de doute, contactez votre Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Elle vous conseillera selon votre secteur et votre mode d’exercice.

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Construire sa clientèle pour devenir coiffeur freelance

Dans votre parcours pour devenir coiffeur freelance, la prochaine étape consiste à attirer et fidéliser vos premiers clients.

Construire sa clientèle

Devenir coiffeur freelance implique de créer sa propre visibilité. Les outils numériques remplacent la vitrine d’un salon. Instagram, TikTok et Google Business deviennent vos alliés. Publiez vos meilleures réalisations avec des hashtags locaux. Soignez la lumière, le cadrage, et la présentation du lieu.

Un site simple renforce votre crédibilité. Lister vos tarifs, vos diplômes, votre zone d’intervention et un lien de réservation direct (vers un outil de planification en ligne) suffit. Les services de mise en relation client-prestataire représentent une option intéressante pour remplir vos premiers créneaux et rassurer les nouveaux clients à la recherche de qualité.

Enfin, un profil professionnel optimisé sur les moteurs de recherche attire les clients locaux et met en valeur vos avis vérifiés.

Fidéliser et faire croître son activité

Le bouche-à-oreille reste votre meilleur moteur. Encouragez les retours clients avec un programme de fidélité ou un parrainage bien structuré. Offrez une réduction modérée pour récompenser la recommandation.

Chaque prestation doit inspirer confiance : ponctualité, hygiène irréprochable, écoute et conseils personnalisés. Complétez votre présence en ligne par des actions locales. Collaborez avec des esthéticiennes, des organisateurs de mariage ou des boutiques partenaires. Laissez des cartes élégantes avec QR code menant à votre portfolio.

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© Culture Coiffure - Canva

Devenir coiffeur freelance : se former pour évoluer

Pour devenir coiffeur freelance, vous devez maîtriser les bases, comprendre les règles du métier et savoir gérer votre activité. Le CAP vous donne ce socle. Ensuite, tout dépend de votre ambition. Pour évoluer, il faut continuer à apprendre : techniques, relation client, gestion, sécurité. La formation ne s’arrête pas au diplôme. Elle vous aide à rester crédible, à éviter les erreurs et à construire une activité solide.

Perfectionnez-vous avec Culture Coiffure : apprenez à votre rythme

Culture Coiffure propose une formation en ligne complète, adaptée aux coiffeurs freelances qui veulent renforcer leurs compétences ou se perfectionner. Vous progressez quand vous voulez, sans pression, avec des vidéos guidées par des professionnels et des supports pédagogiques accessibles à tout moment.

À votre disposition : cours, techniques et supports pratiques

  1. Techniques de coupes – Méthode globale : bases solides et gestes professionnels maîtrisés.
  2. Coloration – Méthode globale : comprendre la coloration et apprendre à colorer ou éclaircir les cheveux.
  3. Coloriste Expert : décoloration avancée, ombrés et éclaircissements complexes.
  4. Boucles & Permanentes : couper, coiffer et entretenir cheveux bouclés ou frisés.
  5. Chignons & Tresses : coiffures express, tresses en cascade, couronne, épi pour cheveux longs.
  6. Coupes et coiffages hommes & barber : rasage, taille de barbe et coiffages masculins.
  7. Soins capillaires : diagnostic, shampoing, massage et application de soins adaptés.
  8. Perfectionnement : micro-piquetage, texturisation et techniques avancées pour cheveux longs.
  9. Glossaire coiffure : plus de 3 000 définitions pour maîtriser le vocabulaire professionnel.
  10. Livres et supports pédagogiques : complètent les vidéos et enrichissent l’apprentissage.

👉 N’hésitez pas à tester les modules sans engagement et avancez à votre rythme dès maintenant. Restez à jour sur les techniques et développez vos compétences avec flexibilité.

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Enseignant
Gilles Bagard
Catégorie :
Méchages & Colorations
5 sur 5

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