Enseigner et transmettre l’art de la coiffure est une vocation partagé par Croisat avec ses amis Ferdinand Amelin, Guillaume, Hypolite Bigle, Maury, Sabatier et Ana Schoukinna. C’est ainsi qu’ils décident en 1833 de fonder une académie de coiffure dédiée spécialement à la recherche et à la réflexion.
L’Académie a pour but « de pénétrer tous les coiffeurs de la nécessité d’adopter une méthode, non pas une manière unique de faire, mais bien des règles générales qui, s’appliquant à toutes les modes, mettent un artiste à même de concilier le caprice du jour avec celui particulier à chaque dame, ainsi qu’avec les lois de la raison et du bon goût » (La coiffure en France du Moyen Âge à vos jours. Delmas International. p 219-223).
En 1894, Sorignet (dans le Manuel du coiffeur pour hommes) restreint l’usage des tondeuses. Il y est particulièrement stipulé qu’elles peuvent avoir leur utilité pour ébaucher le travail. Mais, il ajoute que dans bien des cas, elles tendent à tailler d’une manière trop uniforme. Dans son manuel largement employé par des générations de salonniers, Sorignet propose diverses coupes de cheveux plus ou moins longues, notamment la coupe en brosse.